S’AFFICHER EN TANT QUE…

Publié le 30 octobre 2024

S’AFFICHER EN TANT QUE :

S’afficher en tant que quelque chose consiste à communiquer  une image de soi, celle-ci peut être visuelle, d’ordre psychologique ou émotionnelle; elle nous fait mentir sur la réalité de ce que nous sommes et en nous adaptant aux situations. 

Nous pouvons nous afficher comme une personne parfaite qui donne l’illusion d’être bien dans sa vie, en prônant sur des attitudes factices et ainsi donner le change de ce qu’on est avec du mensonge. Tout est beau chez moi, je suis quelqu’un de beau, à l’aspect sportif, je suis jeune, dons moins stressé par mon apparence que si j’avais 20 ans de plus, mon téléphone sonne régulièrement car j’ai beaucoup de gens qui s’intéressent à moi; je suis détendu et ça se voit, enfin, je parais détendu. 

En réalité, je vis une vie de représentation sur l’autel de la validation, alors que quand je suis seul chez moi, j’ai peur, j’ai peur de ce qui pourrait m’arriver, j’ai une peur bleue de la solitude, c’est pour ça que je me suis fais une personnalité attrayante. En fait, cette personnalité est un leurre qui est sensé détourner les regards de ce que je suis réellement, je me sers du mensonge pour me laisser croire que personne ne voit réellement mon vrai visage, et je me trompe souvent. J’ai honte de ce que je suis réellement car je donne beaucoup d’importance à ce qu’on pense de moi; tout simplement parce que je ne crois pas en ma valeur réelle. 

Plus j’ai peur de la solitude et plus je cherche à m’entourer, et plus je me sens seul au milieu des autres, il n’y a plus rien qui me nourrit et m’apaise car je me crée mon mal moi-même alors que j’ai tout pour être heureux. Sauf de l’estime pour moi peut-être, sans qui je ne pense qu’à me valoriser aux yeux des autres qui me semblent avoir une valeur forte de par leur présence. En me valorisant face à eux, je me prouve que je ne vaux pas rien et je rehausse la valeur que je me donne; sauf que mon âme me perçoit comme une serpillère quand j’agis dans le sens que je me donne l’impression d’être celui des autres. Mon âme, c’est mon fort intérieur, elle ne parle pas, mais elle s’exprime d’une manière souvent claire si je suis prêt à l’écouter. Le problème, c’est que je suis plus à même d’écouter une voix que des messages qui ne me paraissent pas explicites, je laisse donc celle de mon mental me dicter ma vie. 

On peut s’afficher en tant que sportif, intellectuel, séducteur, guerrier teigneux, fêtard, dépressif, à la personnalité fofolle, contrôlant, fuyant, dépendant…….et j’en passe, à chacun son masque qui lui permet de ne pas être lui. Les masques sont les prisons que vous forgez toutes votre vie pour accumuler le mensonge que vous expierez peut-être sur votre lit de mort, c’est à ce moment où l’envie de dire la vérité viendra. 

                                                                         La clé :

La clé de cette prison se trouve dans le courage de se dévoiler au monde tel que l’on est, il faut pour ça se dévoiler à soi-même et ainsi arrêter de se mentir, c’est l’ouverture vers une vie faite de vérité qui guide une âme recouverte par le mensonge. 

La vérité se doit d’être mise en valeur quand nous désirons nous libérer des chaines des masques que nous portons, une fois la vérité établie comme une valeur à soi, le reste suivra. 

Dire la vérité, c’est ne pas être guidé par les peurs, quand il faut se mettre à nu, il faut user du courage pour passer outre les jugements, il faut passer outre la pensée de ce qu’on pourrait dire de nous. Quand nous découvrons la valeur d’une vie sans masque, nous n’avons plus besoin de nous transformer pour nous donner l’impression de plaire, nous plaisons, quoi qu’il en soit. 

Nous devenons un être inhabituel qui transporte quelque chose dont personne arrive à en décrire la substance, c’est quelque chose de bien, qui nous rend agréable aux yeux des autres et fait de nous quelqu’un qui a confiance en son côté agréable. Cette confiance se ressent ensuite, et plus nous la ressentons, plus elle s’accentue.